mardi 13 mai 2014

Florilège de citations d'un citoyen cultivé en colère.

Le peuple n'a pas la science infuse : on le trompe et il se trompe. (Aphorisme de Moa)
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Il ne faut pas confondre réforme nécessaire et réforme faite sous la pression friedmano-hayekienne. (Journal d'un anti-bourgeois du XXIe siècle)

Ils se croyaient déviance ; ils n'étaient que conformisme, convention, académisme. (Libres Propos sur l'art contemporain conceptuel et ready-made dominateur) 

La France n'est plus qu'une entité parcellisée de collectivités territoriales où l'on commémore des gloires étrécies non contemporaines exclues des célébrations parisianistes,  gloires qui, de nationales, ont été restreintes au seul champ local : j'ai nommé Denis Diderot, le chevalier de La Barre et Anne de Bretagne. (Libres Propos sur les commémorations déracinées et sur celles délaissées en déshérence pour être récupérées par le néofascisme).
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Il est une ancienne cité gallo-romaine du Sud, dirigée depuis près de vingt années par un émule de Sam le Fermier de Lucky Luke se prétendant ligueur, ville qui a plus fait pour les commémorations de Diderot que le pouvoir central parisien et une chaîne officiellement culturelle dont je tairai le nom : il s'agissait là avant tout d'un devoir d'opposition locale bien sentie (Le Roy d'Arausio ou la Nouvelle satire Ménippée anti padane).

En 2013, à l'a-télévision, la commémoration du tricentenaire de la naissance de Denis Diderot fut réduite à celle d'un Tartempion local de comices agricoles du village de Champignac en Cambrousse cher à André Franquin. Et l'on vient de récidiver derechef avec Anne de Bretagne dont se désintéresse intégralement le "gouvernement national". (Libres Propos sur les commémorations déracinées op.cit.)
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Je recherchais l'origine du Mal contemporain, le visage qu'elle arborait ; je l'ai trouvée :  cette origine s'appelle Friedrich von Hayek. (in Eschatologie et ultralibéralisme : un éternel retour en 1860 ?)
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Arte semble détester le patrimoine. Elle n'en parle presque jamais. Son antenne le déserte avec constance. Pour elle, c'est comme du linge sale dont on se débarrasse. Quoi de plus efficace pour se débarrasser de ce dit linge que la géniale invention de Franquin dans "Gaston Lagaffe" baptisée "lessive Gastounu" ?  Souvenez-vous du slogan imparable : "Avec la lessive Gastounu, le linge sale n'existe plus !"  (un admirateur inconditionnel de Franquin anar et archi cultivé)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/6/6e/FranquinCU1.jpg


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