lundi 16 décembre 2013

Joan Fontaine in memoriam (1917-2013). A tribute to a magnificent actress.

J'ai mis le titre en anglais pour avoir plus de lecteurs.

Being a woman, I have found the road rougher than had I been born a man. (Joan Fontaine : No Bed of Roses).

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Grand'belle suis ; petite blonde aussi. (Aurore-Marie de Saint-Aubain)

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J'avois décidé de parler ce jourd'huy du traité de l'anécrologie de Lady Joan Fontaine. Nul à la télévision n'avoit jugé utyle d'évoquer son trépas d'où le titre privatif dudit ouvrage. C'étoit pourquoy ledit traité de l'anécrologie de Lady Fontaine apparoit vide, faict unyquement de pages vierges, blanches, puisque personne en France ne s'étoit avisé que la mort d'icelle grande Dame de l'écran présentoit le moindre intérest. (Mémoires du Nouveau Cyber Saint-Simon).

Tout en faisant accroire qu'ils aimoient le cinéma, qu'ils le soutenoient, les journalistes a-cultureux d'"Arte" se montroient incapables de couvrir la moindre annonce nécrologique de grands comédiens anciens, ce qui prouvoit leur médiocrité intrinsèque à qui possédoit la capacité de les entendre. (Mémoires du Nouveau Cyber Saint-Simon)
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Un scandale nécrologique majeur vient de se produire aujourd'hui en France, surpassant l'ensemble des précédents (ndlr : Henri Dutilleux et François Jacob, pour ne citer qu'eux) : la couverture médiatique télévisée inexistante de la disparition d'une très grande actrice. Euronews n'a même pas répété la brève insérée à la mi-journée et ni Arte, ni l'émission Entrée Libre de France 5, d'habitude souvent la seule à rattraper, prolixe, les annonces de décès négligées et ignorées par l'ensemble des autres ajournalistes salonards et incultes de notre antitélévision moisie, n'ont évoqué la mort de Joan Fontaine, ne serait-ce qu'une femtoseconde subliminale.

Ce texte réactif ô combien, commandé par une actualité douloureuse dont on fait en sorte que l'immense majorité des péquenots s'en foute, est là pour pallier toutes les insuffisances crasseuses d'un mass médium dès lors obsolète et condamné à une disparition programmée face à Internet. On glose sur le déclin de la presse papier, menacée en son existence même par le web... Et si, en fait, c'était la télé comme on l'entend encore dans son sens primitif qui était frappée à mort ? 

Grande Dame aux yeux noisette, rose trémière qui enchanta Aurore-Marie de Saint-Aubain, formidable en ravissante tueuse, en Ivy Lexton,
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 géniale en Lisa Berndle,
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 inoubliable et fragile Lina McLaidlaw, en Tessa Sanger, en Jane Eyre, enchanteresse seconde Madame de Winter, reçois de moi ce mérité hommage ! Tes films ne sont point tous visibles ; certains, cela est regrettable, manquent à l'appel tel Man of Conquest où tu t'avéras ravissante et coquette...
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 D'autres ne furent pas parfaits, loin s'en faut, à la RKO surtout, mais qu'importe du moment que ta spéciale et singulière beauté au visage triangulaire, au regard malicieux et ironique, pailleté de vert, illuminait les plateaux du vieil Hollywood révolu à jamais. Ta disparition, un an après celle de l'immense, sublime et faramineux Jean Topart à l'inoubliable voix, représente pour moi un deuil irrémissible.
Toi-même, ne fus-tu pas aussi une Voix ? An English voice, so gorgeous, so beautiful, aux inflexions distinguées en diable. Et ton élégance, qui s'en souviendra encor ? 
Les cuistres, les béotiens, les minus du Zorglub de Fournier dans Tora Torapa ne méritent plus aucune considération pour t'avoir omise en cette journée de douleur lugubre, de chagrin sincère. Leurs références culturelles, bloquées aux années 1960, ne savent plus rien de toi, de tes films, de tes rôles fantastiques qu'ils n'auraient jamais dû oublier, pourtant ! Les cuistres ! Leur oubli vain en confère à l'injure.
Primerose d'Aurore-Marie de Saint-Aubain, héroïne majeure et humoristique de notre oeuvre conjointe, à ma soeur et à moi, reçois ce bel hommage sincère ! Reçois-le, là où désormais tu te trouves, partie en ton sommeil, discrète... Tu revivras dans les pages de nos livres... à tout jamais puisque les paroles, dit-on, s'envolent et que les écrits demeurent.

Nous te reverrons, Joan Fontaine, irrésistible, notre Deanna Shirley, dans Cybercolonial. Tu resteras parmi nous, en tes films, par-delà la mort.
Qu'on se le dise !

vendredi 13 décembre 2013

Henry James traduit par Jean Pavans, Peter Carey, André Bucher, Richard Millet, Gabriel Matzneff, Jean Clair, Dan Simmons : les négligés, boycottés, oubliés, méprisés, ostracisés et ignorés de l'automne littéraire 2013.

Passés les blogs littéraires, t'as plus rien ! (Cyber Louis Ferdinand Céline)

Je veux combattre tous les oublis, toutes les turpitudes, toutes les injustices, tous les non-dits, toutes les omissions culturelles volontaires. (le nouveau Victor Hugo)

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Aucun non traitement informationnel d'un événement culturel n'est fortuit. (Journal d'un anti bobo de Paris)

La communauté culturelle gay detestoit les gays de dextre et d'extrême dextre qui pourtant existoient ; elle les ostracisoit conséquemment. (le Nouveau Cyber Saint-Simon)

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Après qu'il eut retourné sa soubreveste l'an Mil neuf cent octante trois, se reniant luy-mesme, le Florentin préféra flatter la câblitude, ainsi qu'on la qualifioit, plutost que de s'occuper de la grande misère du Peuple. (le Nouveau Cyber Saint-Simon).

Je m'ennuyais ferme en présence d'une telle littérature, qui n'était ni celle que je prônais, ni celle que je voulais. (Journal de Moa)

Ces sociologues et philosophes (ndlr : Bourdieu et Derrida) étoient parvenus à tétaniser et à neutraliser toute velléité de faire accéder le Peuple à la grande culture, en présentant celle-ci comme une obscénité bourgeoise. Ce fut lors que se rompit le pacte entre communistes, gaullistes et royalistes qui avoit produit la télévision des années Mil neuf cent soixante. (le Nouveau Cyber Saint-Simon)

Les béotiens monopolisateurs officiels frappent, frappent sans retenue, sans limite les feuilles mortes livresques qu'ils ont choisi de bannir parce qu'elles ne leur plaisent pas...ou s'en fichent comme de Colin-Tampon. Ils négligent sciemment ; ils taisent ce qui les dérange en leur confort installé ; ils jouent la déculturation crescendo. Pourquoi encore penser ? Big Hayek pensera à votre place, voyons !
Achetez les bouquins qu'ils vous prescrivent. Pas les autres ! Cliquez pour valider votre panier sur le site en ligne du Grand Méchant Loup. Les légions de cafres payés au lance-pierre, de matériel humain (selon l'abjecte phraséologie nazie) des Babels entrepôts s'occuperont de vous livrer le "produit" livre commandé, le mieux vendable, le mieux bancable, le plus rentable.

HEUREUSEMENT, IL EXISTE ENCORE DE NOS JOURS DE VRAIS LIBRAIRES POUR RELAYER LES SORTIES DE LIVRES DONT LES OFFICIELS DU JOURNALISME LITTERAIRE ET LE GRAND MECHANT LOUP EN LIGNE REFUSENT DE PARLER...

Cherchez donc, mesdames-messieurs, dans la presse sérieuse officiellement non stipendiée, le moindre "papier" de fond sur les livres suivants sortis en 2013 et souffrant de négligence critique pour des raisons diverses, cherchez et trouvez, si vous y parvenez... Chapeau bas ! 
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 Henry James : La Coupe d'or. Editions du Seuil. Nouvelle traduction de Jean Pavans : la meilleure de tous les temps, la plus respectueuse de l'envoûtement stylistique jamesien, de son phrasé si particulier qu'on rapproche volontiers de celui de Marcel Proust... Hé bien, jusqu'à maintenant, zéro article digne de ce nom consacré à cette retraduction événement ! la honte !
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Peter Carey : La Clinique des Larmes. Actes Sud. Hormis sur les blogs littéraires qui en débattent, silence radio confondant autour de ce roman, certes consacré au thème de la résilience, mais qui le traite d'une manière originale et brillante, en utilisant le biais ou le vecteur d'une fascinante quête des automates et de leur univers. Dois-je rappeler ici Magdalena, une des plus belles aventures de Tif et Tondu ?

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André Bucher : La Vallée seule. Editions Le Mot et le Reste. 
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En dehors de France culture, point grand-chose à signaler sur ce roman, qui a rencontré fort peu d'échos malgré son écriture proprement magnifique. On y retrouve une certaine transcendance de la nature, de la forêt et de l'hiver, du cycle de la terre, de celui de la Vie, vision fascinante qui vient puiser dans le substrat préhistorique de l'animal-gibier proie sacrée, chamanique, autour de la figure du vieux cerf sublimé. L'auteur cultive certes sa marginalité, son refus des modes, de l'ostentation médiatique, mais n'est-ce pas une raison supplémentaire pour encourager la lecture de son oeuvre, une des plus belles et abouties de cette année 2013 ?  Selon moi, La Vallée seule est sans doute le livre - nonobstant la différence de style et de manière d'aborder les thèmes de la nature ancestrale et du primitivisme - qui se rapproche le plus de mon dernier roman, Le Couquiou.

Richard Millet : Trois Légendes. Editions Pierre Guillaume de Roux.
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Malgré une salve éditoriale conséquente (trois publications concomitantes à lui tout seul), Richard Millet, après l'affaire que l'on sait, a endossé le statut de paria, d'ostracisé, d'exclu du Parnasse littéraire officiel. Certes, cette affirmation est tendancieuse, mais il faut reconnaître que le boycott de Millet ne se justifie pas toujours, bien que se trois derniers ouvrages soient inégaux, force est de l'écrire ici. Son Artiste du sexe, chez Gallimard, me semble une espèce de bluette jetée avec désinvolture à la face de ceux qui l'ont banni l'an dernier, comme s'il eût voulu dire : "Vous ne m'aimez plus, moi non plus (à la manière de Pialat en 1987) ; alors, puisque ce que j'écrivais chez vous ne vaut désormais plus rien selon vous, je vous adresse ce roman pas bon du tout, les oeuvres valables étant réservées à l'autre éditeur qui lui, m'a compris et soutenu."
J'interprète certes, ce geste éditorial de Millet qui fait preuve d'un certain panache (même si, sous ma plume virtuelle Azerty, cette expression peut paraître outrée et galvaudée). Cependant, il est indéniable que, parmi les extrêmement rares critiques parues çà et là, c'est L'Etre-boeuf  qui est une réussite et Une artiste du sexe la boutade volontairement loupée. Là-dedans, tout le monde a oublié de mentionner le génial recueil de trois nouvelles Trois Légendes, où l'on retrouve pourtant avec délice ce style particulier à Millet, cette scansion, ce phrasé qui firent le charme de La Gloire des Pythre et de Ma Vie parmi les Ombres.

Gabriel Matzneff : Séraphin, c'est la fin ! La Table ronde. Bien qu'ayant été honoré du prix Renaudot essai, ce recueil (ou compilation) d'articles de presse étalés sur près de soixante années a été accueilli avec une franche indifférence, même après sa récompense amplement méritée, sans doute à cause de la personnalité sulfureuse d'un auteur, assez gidien au fond, de par ses goût "spéciaux" sur lesquels je n'ai pas du tout envie de débattre ici. Disons que l'ostracisme littéraire peut s'expliquer par bien des causes, politiques ou sexuelles, surtout lorsque les auteurs flirtent constamment avec l'abjection, se promenant le long d'une ligne rouge que, parfois, un de leurs pieds n'hésite pas à franchir de temps à autre. Hélas, Gabriel Matzneff demeure un de nos écrivains les plus talentueux, à la différence d'un Abel Hermant de sinistre mémoire... Je ne désire pas polémiquer sur des choses qui sont du ressort de la loi, surtout depuis un certain Marc Dutroux... Toujours est-il qu'écrire Lolita ou filmer La Petite de nos jours sont devenus des tâches artistiques impossibles...
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Jean Clair : Les Derniers Jours. Galllimard.
 
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Jean Clair, hélas, a une image qui lui colle à la peau : celle, injuste, d'un vieux réac nostalgique contempteur des dérives de l'art contemporain (d'une certaine forme mercantiliste et spéculative de l'art contemporain devrais-je préciser). Il n'en demandait pas tant ! L'ostracisme dont son dernier livre est victime (pas un article sérieux dans la presse officielle ne lui a été consacré !) mérite-t-il  une telle ampleur ?  Au fond, il se rapproche en ses propos de Richard Millet, sans toutefois exclure quelques dérapages et simplifications, qui induisent toujours chez les jdanoviens actuels, une riposte disproportionnée de mépris, d'ignorance, épidermique et pavlovienne (à moins qu'ils aient lu l'oeuvre scientifique de Skinner, pape du behaviorisme).

Dan Simmons : Collines noires. Robert Laffont. Trois ans pour traduire un roman de Dan Simmons, c'est proprement énorme ! Les critiques commencent à peine à paraître sur un bouquin pas pire qu'un autre, mais sans doute trop commercial pour nos cercles nombrilistes germanopratins qui l'ont délaissé plusieurs semaines durant, tandis que Drood, voici deux ans, avait d'emblée suscité d'abondantes et laudatives réactions critiques.
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Je termine mon texte par un bref rappel sur Jasper Fforde, adulé au départ, presque ignoré et oublié maintenant par nos cercles de criticulets qui l'avaient encensé, auteur que j'aime, dont les traductions et publications se poursuivent dans l'indifférence un peu malveillante de ceux qui, appliquant les mots apocryphes de Rémi à Clovis, on brûlé ce qu'ils ont adoré pour adorer ce qu'ils avaient auparavant brûlé...

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Mesdames, messieurs, c'est à vous de parler de Jasper Fforde, de commenter ses derniers ouvrages ! La balle est dans votre camp !

JE COMPTE SUR VOUS !




dimanche 8 décembre 2013

Sarah Polley trop méconnue en France.

Gringos locos ! (Lucky Luke : Les Rivaux de Painful Gulch, par Morris et Goscinny).

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Sarah Polley... un nom contemporain qui, hormis les cinéphiles chevronnés, ne dit pas grand-chose au public français. Pourtant, cette actrice et réalisatrice, active depuis l'âge de six ans, aurait de quoi susciter un large intérêt, d'une part, par sa précocité, d'autre part, par ses engagements sans concession. Cette jeune femme d'origine canadienne, née en 1979 à Toronto, fut remarquée dès 1988 dans Les Aventures du baron de Münchhausen de Terry Gilliam.
 
 Elle se jura de ne plus participer ni à un blockbuster, ni à une mièvrerie télévisée des productions Disney (Les Contes d'Avonlea), préférant à tout cela l'activisme politique. Elle acquit une reconnaissance internationale en 1997 avec le long métrage d'Atom Egoyan De Beaux Lendemains.
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A partir de là, Sarah Polley a enchaîné les rôles et réalisations. Cependant, il faut noter que sa présence au jury du festival de Cannes 2007 passa à peu près inaperçue chez nous. De même, ne faudrait-il pas critiquer vertement le chaos qui a accompagné la réception hexagonale de ses deux derniers films en tant que cinéaste ? La sortie en salles de sa comédie dramatique Take this Waltz, avec Michelle Williams et Seth Rogen a été annulée, faute de d'écrans dirait-on, au profit d'une seule exploitation en DVD et en blu-ray, tandis que son documentaire autobiographique Stories We Tell a certes été exploité chez nous, mais en peu de copies, et souffre du problème contraire : il ne semble à ce jour nullement prévu en DVD malgré ses qualités (quoi qu'on ait pu reprocher à Sarah Polley au sujet de ses choix de réalisation, de son style - par exemple l'utilisation d'une actrice dans le rôle de sa génitrice, ce qui apparente davantage Stories We Tell à un docu-fiction qu'à un documentaire pur). La jeune femme s'est penchée sur son destin, sur l'histoire de sa mère Diane Polley, décédée prématurément, sur la découverte déchirante de la vérité au sujet de ses origines :  le père biologique de Sarah Polley n'était pas l'époux puis veuf de Diane.
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Tout cela est fort intéressant, et il s'avère dommage que silence et désintérêt (indifférence aussi) aient pesé aussi fort sur ce film qui n'a eu qu'une critique mitigée, alors que l'on savait que sa carrière chez nous demeurerait confidentielle et brève.
Combien de victimes du 7e art seront-elles encore à déplorer tout le long de ce blog ?